Lancé officiellement par la maison Adobe en septembre 2023, Firefly, l’outil d’intelligence artificielle générative qui se veut ‘’responsable’’ attire la curiosité des utilisateurs et créateurs d’images.
D’après une annonce faite par la société mère (Adobe), Firefly dépendra de moins en moins des images d’autres créateurs et d’autres outils de l’IA pour son entraînement. Autrement, pour affiner ses performances, l’outil se servira uniquement de la banque d’image Adobe Stock (une propriété de la marque Adobe).
Cependant, comme l’ont remarqué plusieurs de ceux qui s’en servent, cette affirmation n’est pas aussi vraie qu’elle ne parait.
En effet, il a été démontré (Bloomberg) que l’outil ‘’éthique’’ se servirait des images générées par ses IA concurrentes à l’instar de Midjourney.
D’autres experts en la matière ont défait remis en doute ce que l’amateur pourrait considérer comme IA responsable.
Comme les propos rapportés de Luke Stark, professeur adjoint à l’Université Western en Ontario « Cela montre l’obscurité de la définition de l’IA responsable, et cela illustre également les difficultés à s’éloigner, sinon des problèmes juridiques, du moins des problèmes sociaux et culturels, ou des problèmes éthiques, avec le contenu généré ».
Malgré les efforts déployés par la société mère pour rendre autonome Firefly de toute image extérieure, Adobe reconnaît néanmoins qu’une quantité (5 %) d’images qu’utilise l’outil provenaient de diverses plateformes d’intelligences artificielles.
Bien que la quantité divulguée par la société semble relativement faible, l’on peut se questionner sur le sort des données personnelles et de la limite entre vie privée et vie publique, sachant que tout comme Firefly, les autres IA se nourrissent des données des citoyens.
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