Telegram, la plate-forme de messagerie, passe à une nouvelle source de revenus grâce à un service premium Telegram. Le co-fondateur Pavel Durov a annoncé son intention de générer des revenus grâce à des fonctionnalités premium et une plate-forme publicitaire, en 2020. L’année dernière, ils ont commencé de petits tests de ces fonctionnalités supplémentaires adaptées aux canaux de groupe massifs.
Ce mois-ci, Telegram Premium sera enfin disponible pour les utilisateurs. Il aura un plan d’abonnement qui permettra à quiconque d’obtenir des fonctionnalités, une vitesse et des ressources supplémentaires. Ils fixeront le prix de cette offre premium à 4,99 $/mois, soit environ 3300 par mois.
« Beaucoup nous ont demandé de relever encore plus les limites actuelles, nous avons donc cherché des moyens de vous permettre d’aller au-delà de ce qui est déjà fou. Telegram Premium permettra également aux utilisateurs de prendre en charge Telegram et de rejoindre le club qui reçoit les nouvelles fonctionnalités en premier. »
Pavel Durov, co-fondateur de Telegram.
Les fonctionnalités gratuites de Telegram restent gratuites
Les derniers tests bêta sur iOS ont trouvé une gamme d’emoji et d’autocollants de réaction marqués comme des exclusivités Telegram Premium. Alors, comment monétiser Telegram sans créer de problèmes avec les plus de 500 millions d’utilisateurs ?
Premièrement, toutes les fonctionnalités actuellement gratuites le resteront pour toujours. En outre, de nombreuses nouvelles fonctionnalités gratuites sont à venir.
« De plus, même les utilisateurs qui ne sont pas abonnés à Telegram Premium pourront profiter de certains de ses avantages. Par exemple, ils pourront voir des documents, des médias et des autocollants très volumineux envoyés par des utilisateurs Premium, ou appuyer pour ajouter des réactions Premium déjà épinglées à un message pour réagir de la même manière « , confie Dulov.
Deuxièmement, l’entreprise affirme que si elle gagne des revenus, elle partagera les bénéfices avec la communauté. Il y aura d’autres opportunités, comme des autocollants payants dont les bénéfices reviendront aux artistes. Ils essaient également de limiter la part de la publicité dans leurs revenus.
» Bien que nos expériences avec des publicités axées sur la confidentialité dans les canaux publics aient été plus fructueuses que prévu, je pense que Telegram devrait être financé principalement par ses utilisateurs, et non par les annonceurs. De cette façon, nos utilisateurs resteront toujours notre principale priorité « , conclut Dulov.
