L’Ivoirienne Leatitia Ky nous replonge dans le monde où les cheveux de nos ancêtres étaient respectés.
Dans un thread sur Twitter, celle qui a commencé à tresser ses cheveux depuis l’âge de 5 ans, a posté des photos de ses reproductions de tresses des ancêtres africains.
En effet, selon elle, les cheveux jouaient une fonction culturelle majeure dans les sociétés précoloniales.
En fonction des sociétés, les femmes utilisaient la coiffure pour communiquer sur leur religion, leur richesse, leur âge, leur classe sociale, leur tribu, leur identité ethnique, leur statut matrimonial.
Si je n’avais pas trouvé il y a quelques années cet album photo qui mettait en scène plus de 100 femmes africaines avec les coiffures qu’elles portaient avant la colonisation, je n’aurais sûrement jamais commencé.
Leatitia Ky
Par ailleurs, les cheveux avaient beaucoup une connotation spirituelle. Ils communiquent sur des choses comme la fertilité, la vitalité – plus vous avez de cheveux, plus vous êtes censé être fertile et fort, en bonne santé, puissant.
De plus, les cheveux étaient pour certains un moyen de communiquer avec le divin.
En raison de la forte connotation spirituelle des cheveux, les cheveux dans la main de l’ennemi pourraient devenir un ingrédient dans la production d’un « charme » dangereux pour blesser le propriétaire.
Selon toujours Laetitia Ky, les Africains avaient une grande variété de coiffures. Ce n’était pas seulement limité aux tresses, aux cornrows et aux styles tressés. Les styles comprenaient également des ornements comme des perles, de l’or ou des cauris.
En 2018, Laetitia Ky faisaient partie des 20 jeunes les plus prometteurs distingués par le classement « On The Rise Côte d’Ivoire ». Elle a reçu la même année l’un des trois prix Jeunesse Francophone 35.35 de la catégorie Blog, influence digitale et innovation média.